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Tango
7 260 lectures

En cours, bien souvent, on apprend une variation ou un shine, mais pas les principes même de la danse. Voici donc un peu de théorie pour aider à comprendre et améliorer la pratique.

1. Axiome du 'flamand rose'

Toute danseuse doit chercher en permanence à se mettre en équilibre sur UN SEUL pied.

2. Théorème du 'va comme je te pousse'

En se mettant sur un seul pied, la danseuse se place dans un équilibre très instable, ce qui permet au danseur, en déplaçant le buste de celle-ci par exemple, de décaler son centre de gravité et de la forcer à poser son autre pied pour se rétablir.

Si la danseuse est en appui sur ses deux pieds, l'équilibre est beaucoup moins instable, et le danseur doit 'forcer' pour réussir à guider sa partenaire : ce n'est plus de la danse mais de la lutte.

2a. Démonstration

La danseuse se met en équilibre sur son pied gauche, et remonte le genou droit de façon à avoir le pied droit largement au-dessus du sol, dans la fameuse position dite du 'flamand rose'. La consigne lui est donnée par le danseur de ne PAS poser le pied droit à terre, puis il exerce une pression sur son épaule gauche. Dès lors, deux cas de figure sont possibles pour la danseuse.

Soit elle tombe par terre, démontrant ainsi une absence totale d'instinct d'auto-protection: il est alors urgent de consulter un spécialiste.

Soit elle réagit en posant le pied droit pour éviter la chute : dans ce cas, elle vient de 'suivre le guidage', et c'est là la base de la danse.

Une fois le pied droit posé, en toute logique, la danseuse cherche à n'être en équilibre que sur ce pied : le pied gauche remonte donc en position 'flamand rose'. Dès lors, l'exercice peut être répété sans fin.

2b. Corollaire de la dilatation temporelle

La danseuse est toujours un peu en retard par rapport au danseur, puisqu'elle doit d'abord ressentir le guidage, et réagir ensuite.
D'ailleurs, on utilise le verbe "suivre" qui signifie "avoir lieu après, comme conséquence".

2c. Corollaire du fil à plomb

La danseuse ne pose pas d'elle-même ses appuis, mais elle suit le guidage : ses pieds se posent à la verticale de son centre de gravité, qui vient d’être déplacé par le danseur. Elle ne 'lance' donc pas ses pieds, pas plus qu'elle ne décide de la longueur de ses pas.

2d. Corollaire de la mesure

Le danseur dose à tout moment la force qu'il transmet à sa danseuse afin de la contraindre à se déplacer : elle doit pouvoir retrouver son équilibre très rapidement et facilement. Il doit trouver le compromis parfait entre puissance et fermeté afin de ne laisser aucun doute sur ses intentions sans toutefois mettre sa partenaire en mauvaise posture.

3. Théorème des révoltés du Bounty

La danseuse ne se place jamais en déséquilibre d'elle-même. Elle évite donc de 'se lancer', même si elle se sent bien sécurisée par son danseur.

3a. Démonstration

Le danseur imprime un quart de tour à sa danseuse. Il se retrouve en appui sur ses deux pieds, et rigidifie tout le haut de son corps, des épaules jusqu'à la main droite, afin de maintenir fermement sa partenaire dans le dos.
La danseuse, elle, se retrouve presque assise sur la cuisse du danseur, et est bien maintenue par la main droite de celui-ci.
Sécurisée par cette position, et profitant de l’élan du tour, elle décide de forcer la main à son partenaire: elle se lance en arrière, et bouge en même temps la tête afin de faire des effets de chevelure.
Le mouvement est très beau, et elle sera sûrement engagée prochainement dans une pub pour du shampooing.
Cela lui permettra peut être d'offrir quelques séances de kiné à son malheureux danseur.
En effet, puisque son bassin et le haut de son corps étaient fixes, ce sont ses lombaires qui ont dû amortir le mouvement de recul imprévu de sa partenaire.

3b. Corollaire de la pendaison des révoltés

Néanmoins, cela ne veut pas dire que la danseuse n'est jamais en déséquilibre total. Le danseur peut très bien placer sa partenaire dans une telle position, lors d'un porté par exemple. La différence étant qu'avant de faire cela, le danseur aura eu tout loisir de se placer dans la position adéquate et de sécuriser le mouvement afin que personne ne se blesse. Lors du porté, la danseuse gaine ses muscles encore plus qu'elle ne le fait en temps normal.

4. Postulat du ridicule qui, même s'il ne tue pas, n'est pas très beau à voir

La position flamand rose, bien qu'utile pour comprendre les principes de base, manque tout de même d'élégance.
Afin de palier à ce problème, on utilise le pointé (ou touch, ou marka, etc.).
Le but est toujours de n'être en équilibre que sur un pied, mais en évitant de prendre des positions qui, en plus d'être inconfortables, prennent du temps à atteindre.

©
Quelque chose à en dire ? Postez-le en commentaire ;)
Photo de U

2/4
Bonjour tres interessant manque peut etre une video ,,,,

merci
Photo de M

3/4
Bonjour
Je ne sais pas par qui a été rédigé cet article, mais probablement pas par un danseur de tango arregntin ! (contrairement à ce que peut laisser crore la photo d illustration). Alors, POUR LE TANGO ARGENTIN :

(Je ne ne reviens pas sur les points globalement vrais)

-2.Théorème du 'va comme je te pousse' : FAUX - c est dailleur l Axiome du 'flamand rose' qui le dit : elle cherche à assurer son équilibre SANS S APPUYER SUR LE CAVALIER (sauf pour les figures hors axe) Et le danseur n a jamais à forcer, puisque la danseuse a ENVIE de le suivre... CQFD
Et c est pour cela qu on appelle cela une danse sociale : c est un dialogue entre les propositions sans violence du cavalier et les réponses sensuelles de la cavalière.

-2a. Démonstration : .... "il exerce une pression sur son épaule gauche." = FAUX! En tango aregntin Le cavalier ne se sert JAMAIS de ses bras! Il indique les changements de direction pour la cavalière avec l orientation de son buste. Ce qui suffit amplement car la cavalière cherche en permanence à rester avec son buste face à celui de son cavalier.

2c. Corollaire du fil à plomb : C est ELLE qui décide de la longueur de ses pas... pour rester face au buste de son cavalier! Le cavalier n a pas besoin de la forcer puisqu elle a envie de rester en connexion avec lui, comme dit précédemment. Il a juste a lui faire comprendre la longueur du pas , ou l amplitude de la rotation qu il désire avec l amplitude de ses mouvements de torse. A la cavalière d être compréhensive... et au cavalier d être tolérant!!

2d. Corollaire de la mesure : c est toujours une INVITATION, et non pas une contrainte! Il faut donc que le cavalier s assure que l invitation a été acceptée avant de continuer à évoluer. Sinon, c est comme si on conduisait une voiture juste avec l accélérateur (l intention) sans regarder le compeur, pour VERIFIER qu on est à la vitese souhaitée (le déplacement de la partenaire.). le tango est donc un dialogue "élastique" entre la proposition et la réalisation du pas.

4. Postulat du ridicule qui, même s'il ne tue pas, n'est pas très beau à voir : Surtout qu en tango argentin la danseuse est bel et bien à 80% du temps sur un pied (comme le danseur) Mais le pied libre caresse le sol EN PERMANENCE - à l exception de envolées de jambes provoquées volontairement par le cavalier (boléos, ou saccadas), ou lors des "adornos" (embellissements faits avec la jambe libre pendant les temps "suspendus" entre deux pas de la danseuse)
Bonne danse
Fran6
Photo de M

4/4
Bonjour

A propos de la théorie "2b. Corollaire de la dilatation temporelle" il est agréable que la cavalière sait d'instinct quoi faire après un guidage bien calibré. ce qui veut dire qu'on parle la même langue et la danse parait plus dynamique dans le style de danse choisit.

Pour le reste des théories cela me semble intéressant. quoi que certaine demande un certain niveau pour une bonnes maîtrise.